jeudi 26 février 2009

Le livre "Chinoises" écrit par Xinran


J'ai découvert un livre très intéressant. L'auteur s'appelle Xiran, née à Pékin en 1959, elle est devenue journaliste et a présenté durant 8 années (de 1989 à 1997) une émission à la radio à Nankin: Mots sur la brise nocturne. Elle y encourageait les femmes à parler d'elles-mêmes, de leur vie, sans tabou. Malgré l'heure tardive de diffusion, elle a rencontré un vif succès et a par la suite rencontré de nombreuses femmes et recueilli leurs témoignages. Ces histoires vraies ont été réunis dans un livre: "Chinoises" (édition Picquier Poche). Les récits sont touchants, mais aussi durs et bouleversants, impossible de rester de marbre. Loin de l'Histoire des Grands Hommes sur tapis rouge, nous avons là les histoires des gens de simple vie, dans le sens noble du terme. Ce sont de loin, les personnes les plus touchantes et émouvantes, avec leurs forces et leurs failles, car elles ont en commun, cet élan de vouloir protéger celles et ceux qu'elles chérissent en dépit du chaos environnant. Les conditions de la femme chinoise, prise entre la tradition et la dictature de la "révolution culturelle" ont été très difficiles. Les témoignages de cette époque ne sont pas évidentes à obtenir et ce livre est une pépite, nous comprenons mieux que toute une génération a été brisée et a du mal à parler de tant de souffrances. Ce livre regroupe 15 histoires différentes, de femmes de profiles très variées (étudiante, paysanne...) à des "époques" différentes.

mercredi 25 février 2009

Les restaurants populaires de Shanghai

Le restaurant japonais "Ajisen Ramen":



Shanghai, c'est la ville ultra moderne de Chine. On y trouve quelques lignes d'un métro récent et très agréable à prendre. C'est aussi une ville chargée d'histoire. C'est une ville de contrastes à l'image du pays. On y trouve multitude de restaurants.

Avec Dragounet, nous avons goûté des restaurants "au hasard" de nos balades. Je me souviens de ce petit restaurant populaire modeste où pour choisir notre plat, nous avons fait "au pif" car aucune traduction du menu, aucune image de plats et le personnel ne parlait que mandarin: ça c'est du dépaysement! Si des clients présents déjeunent un plat qui nous semblait bon, on disait on veut pareil! On choisit donc à la caisse, on paie et on nous donne des pinces à linge!!! L'astuce, c'est qu'un plat=une pince à linge avec un numéro inscrit dessus, une autre pince avec le même numéro part en cuisine et sera mis sur le plat au moment où ça va être prêt à servir, ainsi on retrouve facilement le destinataire du plat. C'est ainsi que nous avons appelé ce restaurant entre nous: le restaurant "Pince à Linge"! Les plats sont simples mais vraiment pas chers et plutôt bons. J'ai goûté à la soupe de nouilles avec de la viande de poulet. Dragounet a préféré un plat de viande sauté accompagné de riz et de légumes.

Un autre soir, nous avons testé un fast food chinois: "Yonghe 永和大王" (1297 Dingxi Lu, Métro Zhongshan Park, Shanghai). C'est une chaine de restauration rapide bien connue et c'est très bon et bon marché, on peut y manger des plats équilibrés à moindre coup. Pour le petit déjeuner ils proposent la classique soupe de riz appelé Congee (qui ressemble au porridge) assaisonnée et accompagnée de beignets, c'est typiquement chinois. Nous avons déjeuné et diné la bas: un plat de viande accompagné de riz, c'était très bon. Ils servent aussi des raviolis cuites à la vapeur qui étaient excellentes! vraiment succulentes! Dragounet adore leur lait de soja légèrement sucré. J'ai goûté à la soupe de raviolis (wontons).

Toujours du côté de la station de métro Zhongshan park, nous avons trouvé un restaurant de nouilles japonaises: les ramens, mais ils font aussi de nombreux différents plats japonais. Les ramens sont des nouilles consommées au Japon depuis plusieurs siècles, leur origine proviendrait de Kyushu. Le restaurant "Ajisen ramen 味千拉麵" (1018 Changning Lu, Métro Zhongshan Park, Shanghai) est une chaine de restaurants japonais dont la première boutique aurait ouvert en 1968, aujourd'hui plusieurs centaines ont ouvert un peu partout. Leur plat le plus fameux serait le Paiku Ramen, une soupe de nouilles accompagnée de travers de porc. Dans ce restaurant, les ramens sont désormais accompagnés de mets très variés, comme des crevettes, boeuf, anguille, légumes etc. Dans les plats on retrouve les raviolis gyozas, les brochettes, tofu, riz au curry etc. Très bon rapport qualité prix dans un cadre sympathique de dessins de sumos au mur.

Dans un quartier différent, du côté du temple Jing An, on trouve un centre commercial dont le dernier étage regroupe plusieurs restaurants. Nous avons essayé le "Royal China 金桂皇朝" (1618 Nanjing Xi Lu, Métro Jing'an Temple, Shanghai). Avec un décor un peu à l'occidental et des plats typiquement chinois, on se croirait dans une maison de thé de Hong Kong avec ses grandes tables rondes dans une vaste salle où on mange des dim sums. Il ne manque plus que les chariots de dims sums circulant entre les tables poussés par les serveurs. Les dims sums sont ces bouchées sucrées ou salées cuites souvent à la vapeur dans les paniers en bambou. Les Hongkongais les mangent au petit déjeuner notamment le brunch du dimanche, accompagnés de thé. C'est dans une ambiance détendue que les Hongkongais hèlent les serveurs et leur commandent directement ce que ces derniers ont sur leur chariots. Le serveur vous donne autant de coup de tampons que de plats pris; les prix variant vous aurez des formes de tampons différentes. Pour payer l'addition à la caisse, on cumule le nombre de tampons. (bon là, je termine un aparté vers Hong Kong). Mais au Royal China, le service ne se fait pas ainsi. Nous avons dégusté et aimé les crêpes garnies de viande de porc, cuites à la vapeur; les dims sums aux crevettes, le canard laqué, la soupe de nouilles dont le bouillon était très bon.

mardi 24 février 2009

Une journée à Zhouzhuang, village sur l'eau en Chine

Zhouzhuang, la ville d'eau:



La résidence des Shen, maison ancienne de près de 250 ans:


Aujourd'hui, je vous emmène faire un tour dans un petit village chinois, à quelques milliers de km de Paris! L'occasion pour moi d'évoquer notre voyage avec Dragounet dans ces contrées lointaines. Pour partir là bas et apprécier le voyage, il faut, comme pour tous les pays où le choc culturel est grand, se défaire des préjugés et de toutes les idées qu'on nous auraient conseillées avant de partir etc. Bref, faites vous une idée par vous même une fois sur place. Cela ne veut pas dire qu'il ne faut pas préparer son voyage. Dragounet, lui préfère partir à l'aventure, les mains dans les poches et on verra bien. Moi, je prépare, je lis plein de bouquins sur l'histoire, les sites, les coutumes locales etc. Chacun sa méthode mais au final, nous sommes complémentaires. L'anecdote à retenir, c'est que moi, avec ma tête de Chinoise, les autochtones venaient me parler, sauf que moi, le mandarin c'est du chinois pour moi!!! C'est vraiment le cas de le dire. Et le plus drôle, c'est que Dragounet, ayant passé 8 mois à Shanghaï, connait quelques mots et c'est lui qui répondait! Voila donc une drôle d'équipe: une Chinoise qui comprend pas la langue et un Français qui répond a sa place!

Ce jour là, nous voulons nous éloigner de la ville et nous avons choisi de passer une journée à Zhouzhuang. Un village dans la province de Jiangsu, à 60 km environ de Shanghaï. Pour y aller, nous voulons acheter nos billets de bus dans une agence qui se trouve à la porte 27 du stade de Shanghaï, comme c'est écrit dans mon guide. Sauf que, la porte 27 n'existe pas et qu'un tour de stade, c'est long, à pied, sous la pluie! Après moultes km et plusieurs tentatives pour demander notre chemin (on n'a pas toujours réussi à se faire comprendre et les Chinois qui veulent être sympas n'osent pas dire qu'ils ne peuvent pas nous aider, alors ils appellent tous leurs collègues qui ne savent pas non plus! On s'est retrouvés entourés de tout le personnel d'un hotel! Avant que le directeur ne soit dérangé à son tour pour rien, on a préféré les remercier!), nous avons finalement trouvé l'agence sous la porte... 5! Et des portes 5 il y en a de 3 différentes en plus! Bref, ces billets de bus, on les a chéris une fois entre nos mains!

Le lendemain, nous voila partis avec plein d'autres touristes chinois dans notre bus. Nous sommes déposés aux portes du village de Zhouzhuang pour la journée. Il faisait très beau et très chaud en ce mois d'août et grande chance pour nous, très peu de touristes ce jour là: le village était calme. Pas de voiture dans les petites ruelles de ce village entièrement piétonnier, classé au Patrimoine Mondial récemment. Ce village est caractérisé par ses nombreux canaux et ses ponts de pierre, nous sommes comme plongés à une autre époque, tout est à échelle humaine au sein de cette cité qu'on surnomme la "première ville d'eau". Les premières fondations auraient été posées à des époques appelées Printemps et Automnes et des Royaumes Combattants (env. 700 à 200 av. J.C.), mais c'est seulement depuis 900 ans que le bourg a pris son nom actuel et s'est développé. Les facilités de transports fluviaux en ont fait un centre de transactions commerciales. Ce village est à l'image de plusieurs centaines d'autres situés dans cette région aquatique du bas Yangzi.

Nous découvrons quelques uns des 14 ponts authentiques en pierre, datant des dynasties Yuan, Ming et Qing. Les petites embarcations menées par des femmes au chapeau conique invite à une ballade sur l'eau. Construits sous les Ming, les 2 ponts Shide et Yong'an se trouvent au carrefour de 2 canaux, on les appelle le Double Pont, Shuangqiao, et est devenu le symbole du village. Les maisons anciennes sont magnifiques, la résidence des Shen, que nous visitons a été construite en 1743. Elle présente 7 cours successives, une centaine de pièces, des boiseries sombres délicatement sculptées et encore de nombreux meubles d'origine. Nous avons pu flaner tranquillement sans horde de touristes, faire des achats dans les boutiques accueillantes, déjeuner au bord de l'eau... un village avec le charme d'antan.

dimanche 22 février 2009

Restaurant lounge "Le Comptoir', Paris 1er

Dépaysement et détente assurés dans l'ambiance cosy de ce restaurant "Le Comptoir" (37 r. Berger, 75001 Paris, tél: 01 40 26 26 66, (cliquez ici pour voir le site) www.comptoirparis.com).

La décoration est agréable, on a envie de se lover dans les canapés, au milieu des coussins. L'ambiance tamisée des bougies, les tables cuivrées, les couleurs chaudes telles que orange, marron donnent une note orientale. Nous sommes allés plusieurs fois dans ce restaurant aux prix abordables. La cuisine est originale puisque c'est très varié: cuisine du monde, c'est la mixité qui nous a bien plu. On peut commencer avec une entrée au saumon, un plat de poulet tandoori, un dessert de nêms au chocolat, avec un thé oriental à la menthe aux pignons de pin! Nous avons dégusté des formules midi pratiques et complètes: l'Oriental et l'Indien. Plutôt sympa d'avoir une entrée, un plat, un accompagnement ou une salade et un dessert sur un plateau. Copieux et très bon. Pour le soir, nous avons profité du happy hours disponible jusqu'à 20h, en guise d'apéritif et enchaîner le dîner ensuite. Nous avons beaucoup apprécié le pain qui est excellent, ce qui est plutôt rare dans la plupart des restaurants abordables. Comme nous savons que c'est assez copieux nous attaquons directement le plat: les tajines sont excellents (poulet/figues et agneau/abricots), nous avons goûté les deux mais Dragounet a une préférence pour celui à l'agneau et abricots. La souris d'agneau cuisinée à la sauce au vin rouge est savoureuse et la polenta qui l'accompagne est aussi très bonne. Dragounet a aussi essayé le couscous, avec une semoule fine, il a beaucoup aimé. En dessert, nous avons savouré les crèmes brûlées parfumées au thé à la menthe et à la fleur d'oranger. Pour accompagner, nous avons pris le thé à la menthe à l'oriental avec ses pignons de pin, j'adore! c'est un délice. Nous y retournerons volontiers pour un moment agréable et son ambiance unique.

PS: les toilettes au sous sol valent le détour pour son ambiance très "discothèque 70's dans un bâtiment industriel" avec son rideau en chaînes métalliques!

Restaurant chinois chic "Chez Vong", Paris 1er

Le "voyage" en Chine comme ici:




Le poulet au citron:


Ce soir, nous allons "Chez Vong" (10 r. de la Grande Truanderie, 75001 Paris, tél: 01 40 39 99 89, (pour voir le site cliquez ici) www.chez-vong.com).

Dans une petite rue, près des Halles, on arrive devant l'entrée. Dès que nous franchissons le seuil, un accueil des plus chaleureux nous reçoit. Au fur et à mesure que nous découvrons les lieux, que nous passons des portiques, des escaliers, des virages, nous sommes plongés dans un décor typiquement chinois, avec des meubles en bois sombres, des tuiles en céramique peinte et vernie, des fleurs un peu partout... Le tout est éclairé par une douce lumière tamisée à travers les motifs d'idéogrammes des suspensions. Nous découvrons, comme dans les jardins chinois, le décor par étape: il ne faut pas que tout soit révélé d'un regard, cela perdrait de son mystère. Vous l'avez compris, rien qu'au décor, c'est un lieu chic et raffiné. Il faut noter aussi que les pierres et poutres apparentes se marient bien avec ce décor chinois, où chaque élément est bien choisi. Les différences de niveaux pour accéder à certaines tables permettent d'avoir des petits coins isolés, bref c'est un lieu très agréable aux premiers abords. Le personnel en tenue traditionnel chinois, est aux petits soins, attentionnés, cela nous rappelle le service à la chinoise typique des restaurants de Chine. Sur la table, tout a été choisi avec soin et tout est harmonieux, sans lourdeur: une bougie sur un socle en pierre frappé d'idéogrammes, des baguettes rouges, des couverts très joliment décorés, le porte baguette et cuillère est en forme de dragon, le menu est en tissu rouge... Difficile de tout décrire sans faire une longue liste! Nous sommes transportés en voyage ailleurs qu'à Paris!

Passons au repas, la carte reste raisonnable en nombre de plats, exit le menu qui fait 40 pages! Nous commençons par des dim sums, ces spécialités cuites à la vapeur: elles sont bonnes, on peut saluer le fait que certaines raviolis sont faites maison, ce qui est plutôt rare dans les restaurants. Dans les entrées, nous voulons tester aussi les classiques vietnamiens comme les nêms et le rouleau de printemps, qui sont bons mais le meilleur reste à venir: les plats! Le poulet au citron est excellent! La présentation est alléchante, une panure légère, la sauce au citron épaisse à part dans un verre, une sculpture sur carotte en décoration: le plaisir des yeux tout d'abord! On adore. Nul besoin de bouger le petit doigt, nous sommes servis jusque dans notre assiette. Le poulet n'est pas sec, la panure ultra croustillante et la sauce très citronnée; le mariage du sucré salé est réussi, ce qui n'est pas facile à doser. Un autre plat sucré salé excellent aussi: le porc sucré à la Cantonnaise, présenté dans un demi ananas évidé: effet garanti. De plus nous disposons d'un chauffe plat pour garder nos mets au chaud. Le porc, grillé et croustillant, est dans un deuxième temps, cuit avec de l'ananas frais, poivrons et oignons dans une sauce épaisse qui nappe bien le tout. Les différentes textures sont vraiment bien réalisées: le croustillant de l'extérieur et dessous le fondant de la viande, le croquant des légumes, le tout avec une sauce épaisse juste ce qu'il faut. Les plats sont ce que nous avons préféré. On sent la fraicheur des produits comme l'ananas. Le riz gluant cuit à la vapeur dans une feuille de lotus est collant juste comme il faut. Pour accompagner, en boisson, nous avons pris du thé au jasmin et du thé vert. En dessert, à part les classiques pas très originaux, nous avons préféré choisir un qui ressortait du lot: le délice d'amande. Plutôt agréable, frais et léger: c'est une sorte d'entremet à l'amande servi coupé avec des morceaux de mangue fraiche dans du sirop, le mélange est très bon.

En fin de soirée, le chef M. Vong vient faire un tour en salle, pour échanger quelques mots avec les habitués ou même comme avec nous, pour nous demander si tout allait bien. C'est une bonne attention tout à fait appréciable.

Nous nous accommodons autant des ambiances un peu "cantine", à la bonne franquette, populaire et chaleureuse que des ambiances comme celle ci où tout est raffiné, le décor somptueux, le service souriant et très attentionné et le repas soigné. C'est juste un "voyage" différent. Très bonne adresse.

dimanche 15 février 2009

2ème épisode de shabu shabu chez "Mikado", Paris 8ème

Accueil par une armure de samouraï à l'entrée :

Les gyozas de Dragounet:

Le Yaki Niku de Dragounet et le Shabu Shabu de Lilou:

En dessert: Yokans d'azuki:


Voici la suite des aventures du shabu shabu! après celui chez "Jipangue" (pour voir l'article, cliquer ici) Avec Dragounet, nous sommes allés chez "Mikado" (7 r. de Ponthieu, 75008 Paris, tél: 01 42 25 35 41, métro: Franklin Roosevelt). Ce sont des Japonais installés depuis de nombreuses années dans la capitale. Mention particulière pour la décoration qui est soignée et un peu plus soutenue que dans la plupart des restaurants japonais où ça reste très (trop?) simple. Une armure de samouraï trône à l’entrée, la propriétaire nous assure qu’elle est authentique, ça semble vrai: l’occasion pour nous d’en voir un de près. La lumière est tamisée, mais cela fait d’autant mieux ressortir les petits tableaux éclairés aux murs: des personnages japonais fait de tissus aux imprimés typiquement nippons. Quelques grands bouquets de fleurs colorent discrètement la salle. Nous sommes installés au rez de chaussée mais il existe un étage tout aussi sympathique coté décoration.
Nous tenions à renouveler l’expérience shabu shabu. Nous avions découvert ce « nabe » chez Jipangue. Découvrons la carte qui a l’air très complète, les restaurants japonais se spécialisent en général, mais ici ils font presque de tout: des sushi, sashimi, gyozas, tempura, sukiyaki, yaki niku, plusieurs types de shabu shabu. Bref, est-ce que tout va être bon?! On ne peut pas tout goûter, on va rester sur le shabu shabu au bœuf. A noter que le restaurant fait aussi le "Mikado Nabe", une fondue avec poisson, crevettes, poulet, canard et nombreux légumes. Dragounet choisit autre chose pour varier les plaisirs: un menu Kiku, qui nous semble très bien rapport quantité, prix. Vu le quartier, je ne vous cache pas que le shabu shabu est plus cher que chez Jipangue. Mais comme nous étions rester sur une impression de "trop peu de variétés" dans les légumes, nous sommes impatients de vérifier que, ici, ça peut être différent.

Le shabu shabu arrive et je suis ravie! Une marmite de terre cuite sur son réchaud et le plat de mets crus: choux chinois, oignon, courgette, carotte, champignons de Paris, champignons parfumés, tofu, poireaux, nouilles udon et bien sur, le bœuf en fines tranches. Une sauce ponzu avec ciboulettes et radis hachés pour parfumer. J’ai tout ce qu’il faut, le bouillon est bon, les légumes abondants, le tofu fondant, le bœuf aussi. Très bon!

Pendant que je me réchauffe devant mon bouillon, Dragounet a débuté avec une soupe miso tout à fait bonne, une salade avec batavia, soja, surimis, sauce salade classique et sésame: correct. Les meilleurs sont à venir: le 1er plat il avait le choix entre: sushi, sashimi, tempura ou gyozas. Dragounet a pris les gyozas bien sur, c’est son truc, ces petite raviolis fourrées à la viande et légumes, frites à tremper dans une sauce vinaigrée sauce soja, il adore, celle de ce soir là sont très bonnes. Ensuite, on nous ouvre la plaque au milieu de la table et une grille est mise à chauffer: c’est pour le 2ème plat de son menu: le Yaki Niku (quand je vous disais que ce menu était bien!!! Hein!), ce sont de fines tranches de noix d’entrecôte de bœuf marinées et des herbes y sont parsemées pour parfumer. Une fois la grille chaude, on regarde les tranches "bronzer" doucement avec ce petit bruit de grésillement, on trempe dans la sauce et c’est divin, la marinade a fait toute la différence! Pour accompagner son barbecue, Dragounet a aussi, compris dans son menu, un Bibimbap: du riz avec dessus un peu d’épinard, de l’omelette coupée en lamelle et du soja cuits. Cette fois ci, Dragounet est ravi de la quantité dans les plats et surtout du goût exquis. Peu de choix dans les desserts, de toute façon on est rassasiés, je prends tout de même des Yokans d’azuki, ces pates à l’haricot rouge. C’est bon mais sans plus, j‘ai préféré le gâteau au thé vert matcha de Jipangue.

En conclusion, nous sommes satisfaits et ravis d’avoir participé à ces aventures de shabu shabu, Jipangue est moins onéreux, mais je ne suis pas sure qu’on puisse combiner un shabu shabu et un barbecue sur la même table comme on a pu le faire chez Mikado (où on a eu la marmite appropriée pour le réchaud transportable tandis que la plaque de la table servait pour le barbecue). Mikado fait par contre, une prestation plus variée et copieuse, tout ce que nous avons pris est bon voire très très bon avec un service nickel! Bonne adresse!

Révision des classiques chez "Mariage Frères"

Le Darjeeling second flush de Jungpana, S.F.T.G.F.O.P.1. à gauche, le Pu-Erh à droite, le cheesecake à la citronelle et agrumes derrière:


Episode 2 chez "Mariage Frères". Dans notre 1er épisode (pour voir l'article cliquez ici), nous avions fait connaissance avec ce salon de thés entourés d'un thé fantaisie au miel et d'un thé bleu Oolong Fleur d'oranger.

Cet après midi, nous passons aux classiques. Le Darjeeling est un thé d'Inde très réputé. Il a ses inconditionnels. Les thés Darjeeling apparaissent sous le nom du jardin prestigieux d'où ils sont produits (ex: Margaret's Hope, Castleton...). Chaque jardin offre des caractéristiques différentes, propres au terroir. Un autre facteur entre aussi en compte: la période de la récolte. First flush: récolte de printemps, second flush: récolte d'été, monsoon flush: récolte durant la mousson, et third flush ou autumn flush: récolte d'automne. Chaque récolte ajoute à la complexité en conférant au thé, un caractère qui diffère également selon les années. Ensuite s'ajoute une autre précision dans le nom du thé: des initiales tels que F.O.P. (Flowery Orange Pekoe) qui désignent le bourgeon terminal et la première feuille du rameau. Plus on rajoute de lettres devant ces 3 là, plus la qualité augmente (et le prix aussi par conséquent) par une sélection encore plus poussée , on peut donc aller jusqu'à: S.F.T.G.F.O.P. (Special Finest Tippy Golden Flowery Orange Pekoe): le must des F.O.P. !!! En rajoutant un chiffre comme le 1 derrière toute cette ribambelle de lettres, on parle de première qualité. En bref, c'est la quintessence des feuilles très particulières, d'une partie du rameau, qui sont sélectionnées. J'ai opté pour un Darjeeling second flush de Jungpana, S.F.T.G.F.O.P.1. Vous avez tout suivi?! donc: récolte d'été (le seond flush a un goût très fruité rappelant le muscat et les fruits mûrs, est plus corsée que le first flush), du jardin Jungpana (renommé, remporte des records à la vente aux enchères de Calcutta, le thé a un petit goût de noisette) avec une sélection des sélections des bourgeons terminaux d'une grande qualité. L'infusion donne une couleur cuivrée très jolie. Pour l'accompagner, j'ai pris un gateau: cheesecake à la citronelle et agrumes. Le goût est surprenant, très subtilement salé mais ça se marie bien avec mon thé fort en caractère.

Dragounet a essayé un thé très spécial: le Pu-Erh mais qui mérite d'être découvert dans une maison de thés. Le thé mûr est un thé qui a subit une longue fermentation en cave, perdant sa teneur en théine. Il devient absolument doux au palais, sans aucune amertume ni âpreté. Un thé unique qui se bonnifie avec le temps! Le goût particulier qu'on découvre alors, c'est celui de la terre légèrement sucré. Le Pu-Erh est un thé de Chine, qui libère une infusion très dense et foncée, limite sombre comme un café. Dragounet est surpris et ne s'attendait pas à avoir en bouche, un goût aussi doux pour une couleur aussi prononcée.

samedi 14 février 2009

Un casse croute chez "Tang Gourmet" et un tour à la librairie "You Feng" Paris 13ème

Quelques extraits de La légende du Roi Singe Sun Wu Kong adapté avec humour en BD bilingue chinois-français par Tsai Chih Chung, édition You Feng:


"Tang Frères" (48 Av. d'Ivry, 75013 Paris) c'est le supermarché de l'Asie à Paris. On y retrouve les odeurs d'épices, des herbes et cette même effervescence propre aux pays d'Asie. De plus en plus d'occidentaux viennent y faire leurs courses. On trouve toute sorte de nouilles asiatiques, les herbes comme la coriandre, de la menthe très parfumée (excellent pour préparer un thé à la menthe ou accompagner les nêms ou les rouleaux de printemps), des fruits exotiques, des dims sums, toutes les sauces (sauce soja, huile de sésame etc), du wasabi, des préparations pour soupe miso, des desserts, des sacs de riz, des boissons comme le lait de soja etc (liste très loin d'être exhaustive). Dans la cour, on trouve le "Tang Gourmet",où on peut acheter des sandwichs asiatiques, ce que nous avons fait aujourd'hui. Dragounet a sa préférence pour celui au porc laqué, c'est vrai qu'avec son goût très légèrement sucré, la viande se marie bien avec le pain! Moi, je reste fidèle au Gourmet: un sandwich garni de carotte rapée vinaigrée, de concombre, de tranches fines de viande de porc, de la coriandre et de la sauce. C'est très goûteux et peu onéreux. Idéal pour manger sur le pouce dans le quartier. Nous avons aussi pris une canette de lait de soja: on adore. On peut aussi acheter des brioches fourrées à la viande de porc, cuites à la vapeur, typiquement chinois, à goûter si vous ne connaissez pas. Tang Gourmet fait aussi traiteur: des portions de plats et soupes divers et variés ainsi que du poulet, du canard laqué fraichement cuits qui vous seront débités en petits morceaux devant vous sur le billot. Idéal pour agrémenter un repas à la maison.

Dragounet a besoin d'un livre pour continuer à apprendre le mandarin, nous allons donc à la librairie You Feng (66 r. Baudricourt, 75013 Paris.
www.you-feng.com). Tout un rayon sur les dictionnaires et livres pour apprendre les langues asiatiques: chinois, khmer, japonais, vietnamien etc. Plusieurs rayons de romans et autres suivent. Pour le côté ludique, j'ai pris une BD bilingue chinois-français sur la "légende du Roi Singe " (pour voir cliquez ici) (auteur Tsai Chih Chung, édition You Feng). Le trait des dessins a un côté naïf qui me plait bien et l'adaptation a introduit un caractère humouristique bon-enfant. Il est question d'un personnage dont j'ai toujours entendu parler depuis que je suis toute petite, même ayant grandi, ici en France, ma mère me parlait parfois de ce singe nommé Sun Wu Kong et ses aventures! Ce récit épique et fantastique écrit par Wu Cheng'En, fait parti des classiques de la littérature chinoise remontant à l'époque Ming. Il narre les exploits d'un héros justicier sous les traits d'un singe. On retrouve, dans les personnages accompagnant le rois Singe, tout le bestiaire de l'astrologie chinoise: cheval, dragon, cochon etc et des démons, des moines... Le périple se termine par la rencontre avec Bouddha et la transmission des Ecrits au Roi Singe et ses compagnons, ce qui devait sauver les humains. C'est une histoire encore extrêmement populaire de nos jours, qui a été adaptée sous de nombreuses formes: BD, films, opéra etc.

jeudi 12 février 2009

ma galerie dessins

Nous avons passé quelques jours dans la Baie d'Halong (Vietnam) dont une nuit à bord d'une jonque, le réveil au milieu de cette merveille reste inoubliable et un de nos meilleurs souvenirs de paysages de là bas:

Beaucoup de choix de thés chez Mariage Frères, pour voir lesquels nous avons choisis cliquez ici et ici:

dessin © liloudragounet
C'est nous: Lilou et Dragounet - collection hiver 2009 (Elle: robe La City, bottes Lundi Bleu: Lui: pull cachemire Celio, jean levi's 501):
dessin © liloudragounet
Dragounet au "Brother's Cafe (pour voir cliquez ici)" à Hanoi, au Vietnam, dans un état second devant son dessert:
dessin © liloudragounet
Le shabu shabu selon Lilou et Dragounet: un bain de vapeur (pour voir nos aventures dans ces 2 restaurants japonais "(cliquez ici) Jipangue" et " (cliquez ici) Mikado"): dessin © liloudragounet
Lilou et son Pho Tai avec tout ce qu'il faut: les nouilles, les herbes, le soja, le citron, la viande de boeuf et sa sauce et un peu de piment; un délice! (allez voir plus de détails sur ce restaurant vietnamien "(cliquez ici) et (cliquez ici) Bambou"):

dessin © liloudragounet

A une époque, Dragounet a eu aussi son wok, il faisait sauter ses plats comme dans ce restaurant près de la Bastille (Pour d'avantages de détails sur ce restaurant concept, "(cliquez ici) Le Wok" ): dessin © liloudragounet

mercredi 11 février 2009

Shabu shabu au restaurant japonais "Jipangue" Paris 8ème

Le shabu shabu vu par Lilou et Dragounet: un repas convivial et très chaleureux!!! :

dessin © liloudragounet
Le shabu shabu par "Jipangue":


Le dessert: un gateau au thé vert matcha et crème d'azuki:



Ce soir là, il faisait très froid, un repas bien chaud était bienvenu: le "shabu shabu" (prononcé chabou chabou), la fondue japonaise, au restaurant "Jipangue" (96 rue de La Boétie, 75008 Paris, 01 45 63 77 00).

Au rez de chaussée, on y mange plutôt sushi, sashimi etc, mais pour les barbecue, sukiyaki et shabu shabu, c'est au 1er étage. Laissez moi vous expliquer tout ça! Mais pour commencer, nous optons pour une boisson qui a tout l'air très exotique, même pour une Chinoise comme moi! On ne sait ce qui se cache derrière un nom pareil: "Calpis, boisson lactique"!!! Le côté mystérieux nous attire et on ose le risque, allons y. Je lève le suspens, finalement, c'est très bon Dragounet adore. Derrière ce nom barbare, on découvre une boisson au lait fermenté sucré, dans ce qu'on connait ça ressemblerait à du lait concentré sucré qu'on aurait dilué, avec un goût frais un peu citronné, acidulé. Rafraichissant et léger.

Passons maintenant à LA chose sérieuse: je veux dire le shabu shabu! en japonais c'est l'onomatopée désignant le bruit de la viande qu'on plonge dans le bouillon fumant. La serveuse nous apporte un récipient en cuivre en forme d'anneau, avec une cheminée centrale, elle la pose sur le réchaud qui est au milieu de la table. Dedans, un bouillon qui, une fois porté à ébullition, nous réchauffe considérablement: un vrai bain de vapeur! Enlevez les pulls! Vous l'aurez compris, la fondue japonaise est donc conviviale, non pas parce que vous otez les vêtements (quoique...) mais surtout car vous participez à la cuisson de vos ingrédients amenés crus sur la table, en cela il fait parti des plats de type "nabe". Suivent derrière le bouillon, une assiette de légumes tels que choux chinois, épinard et poireaux, ainsi qu'une assiette de viande de boeuf très finement tranchée et des nouilles udon (nouilles épaisses à la farine de blé). La particularité de cette viande réside dans sa texture très fondante en bouche une fois cuite! (nous avons juste régretté qu'il n'y ait pas d'avantage de variétés de légumes, des champignons par exemple et du tofu, comme dans d'autres recettes japonaises). On nous amène aussi 2 sauces: ponzu (à base de sauce soja et citron) et goma (à base de sésame et vinaigre). Nous avons aussi des herbes ciselés types ciboulette ainsi que des radis hachés menus, ils servent à agrémenter nos sauces. Avec Dragounet, nous avons hâte de nous y mettre car il fait très très faim! On plonge les légumes dans le bouillon, puis on met délicatement la viande dessus, quelques secondes suffisent pour la cuire. Pour l'assaisonnement, on peut choisir l'une ou l'autre sauce, au choix. Pour les légumes, on peut les manger croquant ou attendre qu'ils soient tendre. C'est bon mais très chaud! Dragounet trouve la viande très bonne mais pour lui, pas assez de viande à son goût (ah les garçons, ils veulent toujours plus de viande!). En dessert, nous prenons un gateau au thé vert matcha. C'est léger et je trouve ça très bon, une sorte de génoise au thé vert, avec une crème d'azuki (haricot rouge mais pas celui du chili con carne!).

Le restaurant fait aussi une variante du shabu shabu: le sukiyaki. Ce sont les mêmes ingrédients de départ que le shabu shabu, sauf qu'il n'y a pas de bouillon-soupe. Dans un 1er temps, la viande est grillée sur la plaque de fonte posée sur le réchaud. Puis on verse dessus une sauce à base de sauce soja, et enfin les légumes et les nouilles sont ajoutés. Pour l'assaisonnement, on trempe dans un oeuf cru battu.

C'était notre 1er shabu shabu (qui nous rappelle la fondue chinoise que nous connaissons déjà), nous avons apprécié mais nous n'avons pas d'éléments de comparaison donc l'aventure du shabu shabu continue!

samedi 7 février 2009

Pour les amoureux de thés: "Mariages Frères" à Paris 8ème


En tant qu'amateurs de thé désireux de "s'éclairer" d'avantage, impossible d'éviter les thés "Mariage Frères", nous avons essayé la boutique - salon de thé de la rue du Faubourg St Honoré (Paris, 8ème). Tout d'abord la première chose qui nous frappe en pénétrant dans ce cadre très chaleureux, tout en bois, c'est l'odeur qui nous chatouille les narines: un mélange d'infusions, une odeur suave, sucrée. Je me sens comme dans un cocon, comme c'est agréable d'ouvrir toutes ces boites colorées remplies de thés différents du côté de la boutique, et de découvrir avec le nez le parfum de ces feuilles. Un vrai plaisir pour les sens. La délicatesse des bourgeons des thés blancs, la fraîcheur des thés verts, le doux parfums des thés bleus et des thés noirs et la surprenante odeur plus forte si particulière des thés fumés. Moi, Lilou, j'adore ces étagères remplies de thés! La caisse dans sa petite cabine en bois rappelle une boutique à l'ancienne. Et toutes ces théières en fonte, elles sont très belles, elles sont surtout très bien pour le thé car elles gardent une chaleur homogène pendant l'infusion du thé. C'est une propriété valable aussi pour les théières en terre cuite du Yi Xing, ou même celle en porcelaine. Chez "Mariage Frères", côté salon de dégustation, la théière est en porcelaine, présentée dans une coque en inox doublé à l'intérieur pour garder le tout au chaud. Nous voila donc assis, au rez de chaussée, pas loin de la boutique, un niveau au sous sol existe aussi. Le service est très sympathique et souriant.

Il faut savoir que toutes les différentes classes de thés proviennent de la même famille de théier, comme pour les vins le terroir donnera un goût différent. Leur classe change selon le traitement des feuilles et/ou le grade des feuilles utilisées: bourgeons, feuilles entières, brisées etc. Pour s'initier "doucement" au thé, on peut opter pour un thé "fantaisie" accessible à tous les palais, ce sont des thés noirs aromatisés, sur la carte, on a le choix, des dizaines de parfum: le thé au miel que nous avons testé est doux et très bon. Pour continuer dans la dégustation, j'ai opté pour un thé classé dans les thés bleus, cela signifie qu'ils sont partiellement fermentés, ils se classent entre les thés verts (pas fermentés) et les thés noirs (totalement fermentés). J'ai beaucoup aimé mon "Fleur d'oranger Oolong". Oolong signifiant "dragon noir" du théier de la province chinoise de Fujian. La carte de cette maison de thés regorgent de classiques auxquels on peut s'initier petit à petit. Les thés noirs de Chine (Yunnan, ou encore le thé fumé Lapsang Souchong) et d'Inde (Darjeeling, Ceylan) sont désormais des classiques inévitables, quand ils sont en plus de bonne qualité, comme ici, c'est l'idéal. Les thés verts sont également devenus bien répandus et connus en France maintenant: de Chine comme le Gunpowder ou japonais comme le Sencha (en feuilles) et le matcha (en poudre). Le thé blanc se réserve plutôt pour des palais plus entraînés, le goût étant plus subtil, le néophyte risque de passer à côté. Ma liste n'est pas exhaustive...

Bon, vous l'aurez bien compris, le passage chez "Mariage Frères" est l'occasion d'en connaitre un peu plus sur le thé. D'ailleurs à cet effet, avec la carte, on vous prête un livret au couleur de la marque, titré "l'art français du thé". Dedans, des explications indispensables comme la conservation, la préparation des thés etc. et descriptions des thés de la carte de la maison. Ne pas hésiter à le feuilleter.
Très bon souvenir, j'y retournerai pour réviser mes classiques et continuer à initier Dragounet!

vendredi 6 février 2009

"Teachi" Un restaurant à côté de Camden Town, à Londres, Royaume Uni

Big Ben:
Traversons la Manche avec l'Eurostar, environ 2h15 le trajet Paris Gare du Nord - Londres St Pancras, plutôt pratique de partir et d'arriver en centre ville, en plus à St Pancras on débouche directement dans le métro londonien.

C'est génial de pouvoir faire des musées gratuits: le British Museum est incontournable. Nous avons choisi de visiter le département de l'Egypte antique qui rassemble de nombreuses pièces. La Pierre de Rosette est la star! A l'étage, toute la partie momies nous a impressionnés.

Nous avions prévu de faire l'exposition payante du British Museum: L'Armée de Terre du Premier Empereur (l'expo a ensuite voyagé à Paris puis à Rome). A la différence de l'expo à Paris, celle de Londres groupait les statues d'hommes et de chevaux en ligne, au centre de la salle, ce qui était une mise en scène nettement plus judicieuse. Les lumières étant beaucoup plus tamisées et la salle plus spacieuses, on a vraiment "voyagé" dans le temps.

Nous avons trouvé un restaurant asiatique bien sympathique tout à côté de Camden Town: "Teachi" (31 Parkway, Londres, Royaume Uni). Les dim sums ne sont pas trop chers et plutôt bons. Le service est soigné et les plats bons et pas trop couteux pour une capitale où ce n'est pas si courant. Bon plan.

jeudi 5 février 2009

"Suquet de l'almirall" restaurant à Barcelone, Espagne

Un Tshirt de Kukuxumusu:


Barcelone, idéal pour un week end prolongé, la plage à perte de vue, le vieux port, la ballade peut continuer sur la Rambla puis dans la vieille ville, dans le quartier Bari gothic. Bien sur Barcelone est indissociable du parc Guell, la Casa Batllo et la cathédrale inachevée de Gaudi! Pour finir la journée, un bon restaurant spécialisé dans le poisson: le "Suquet de l'almirall" (65 passeig Joan de Borbo, Barcelone, Espagne). Il est évident qu'il faut goûter au ragoût de poisson: le "Suquet"! qui est très bon, avec un bon verre de vin, assis sur la terrasse, c'est un vrai plaisir. Nous avons dégusté aussi un "boat rice" cuisiné avec des moules et des clams. En dessert, la crème catalane est vraiment excellente, elle est servie avec des biscuits aux amandes.

Une boutique de t shirts au dessins un peu déjantés et humoristiques nous a bien plu: le "Kukuxumusu" (51-55 passeig de Gracia, Barcelone, Espagne;
(voir le site, cliquez ici) www.kukuxumusu.com). On y trouve aussi casquettes, stylos et autres objets à l'effigie de leur mascotte, un taureau bleu.

Le salon de thé "Bucintoro" à Venise, Italie

Les masques à Venise:

Les douceurs au "Bucintoro", en forme de S le biscuit Baiser de la gondole:

Une bonne boisson chaude:


Au mois de janvier c'est la période du carnaval à Venise. Il fait froid mais le soleil est au rendez vous. Pour se réchauffer rien de mieux qu'un tour au "Bucintoro" (S. Polo, Calle del Scaleter, Venise, Italie). Le patron vous accueillera très chaleureusement. Sa vitrine de petits biscuits est plus qu'alléchante. Vous aurez tellement de choix que vous ne saurez pas quoi prendre. Vous pouvez goûter au Fritella: un beignet aux raisins secs; ou Fritella Zabaione: un beignet au marsala. Les biscuits appelés "baisers de la gondole" sont des petits sablés qui seront parfaits pour accompagner un thé ou un capuccino.

mercredi 4 février 2009

Le village Hoi An, au centre du Vietnam et déjeuner au "Brother's Café" de Hoi An

Le jardin et le petit pont au "Brother's Cafe":

Le porc caramélisé au sucre de canne, au "Brother's Cafe":

Le marché coloré de Hoi An:


Toujours au Vietnam, mais dans un village classé Patrimoine Mondial à l'Unesco: Hoi An. Nous avons atterri à l'aéroport de Danang, où nous attendait une voiture de notre hôtel "An Huy Hotel" (30 Phan Boi Chau Str., Hoi An, Vietnam). L'hôtel est joliment agencé: sur le chemin menant aux chambre, 2 puits de lumière donnent sur des bassins avec des poissons. En basse saison, l'avantage c'est que le village est calme et tranquille mais l'inconvénient, c'est qu'il a plu non-stop pendant plusieurs jours. Cela ne nous a pas empêchés d'appécier la ballade au milieu des maison en bois et le pont japonais qui méritent la visite, même sous la pluie! Nous avons particulièrement aimé le marché où poissons fraîchement pêchés cotoient les étals colorés de légumes. Déjeuner au "Brother's Café" (27-29 Phan Boi Chau Str., Hoi An, Vietnam) (rien à voir avec le restaurant éponyme de Hanoi) alors qu'il pleut a aussi son charme: nous admirons le jardin tropical luxuriant où se trouvent les bâtiments qui composent cette maison coloniale française. La vue de la terrasse donne sur la rivière. Un cadre très reposant pour déguster quelques spécialités. La soupe Phô est excellente, la spécialité de nouilles croustillantes est aussi délicieuse et le porc caramélisé au sucre de canne est aussi beau à voir qu'à manger. Après ce bon déjeuner gastronomique, nous avons visité une maison ancienne de près de 300 ans, où la 7 ème génération de la famille Tanky nous a gentiment expliqué qu'à l'époque cette maison à l'architecture aux influences chinoise, japonaise et vietnamienne, servait à stocker les épices acheminées via la rivière, avant d'être vendues dans le village. Le soir dîner dans le restaurant "Faifoo" (104 Tran Phu Str., Hoi An, Vietnam), repas simple et personnel gentil. Hoi An était connu sous le nom de Faifoo à l'époque où c'était un port international vers le 18ème siècle. Avant cette période, Hoi An était déjà un important port du royaume Champa.

Si la météo le permet, il faut bien sur, aller sur le site My Son, situé à 55km de Hoi An. Au milieu de la verdure, les vestiges de ce site religieux du royaume Champa, rappellent par son importance d'autres sites tels que Angkor Wat au Cambodge ou Ayuthaya en Thaïlande. Incontournable pour comprendre un peu l'histoire du Vietnam!

lundi 2 février 2009

Musée d'ethnologie du Vietnam, restaurant populaire et le "Café Malraux" à Hanoi, Vietnam

Les enfants viennent voir la confection du chapeau conique:

Encore un tour à Hanoi au Vietnam. Aujourd'hui, nous partons au musée d'ethnologie du Vietnam (Duong Nguyen Van Huyen, Hanoi, Vietnam), non pas qu'on préfère s'enfermer avec des objets poussiéreux plutôt que de se balader au milieu des locaux, mais ce musée vaut le détour. Ce musée dresse des explications très claires (en français aussi) sur toutes les différentes ethnies qui peuplent le Vietnam (et il y en a de nombreuses et variées), leur mode de vie, de nombreux objets de la vie quotidienne sont exposés, bref on apprend beaucoup de choses sur le pays, l'artisanat local. Comme nous, vous croiserez peut être un groupe de jeunes bambins vietnamiens qui viennent découvrir la fabrication des chapeaux coniques! Attendrissant toutes ces frimousses qui nous font coucou! De plus, ce musée jouxte une boutique de commerce équitable "Craft Link" qui proposent des objets fabriqués par les communautés ethniques: de très belles écharpes de soie, des tissages sur tissus, des cartes postales, des bijoux etc. Une très bonne raison d'aller acheter quelques très jolis babioles ici plutôt qu'ailleurs!!!

Nous avons voulu aller au nord de la ville d'Hanoi, sur la rue Au Co, voir les restaurants de viande de chiens mais rien! tout était fermé, on nous a expliqué que les locaux ne mangent pas cette viande (qu'ils aiment beaucoup) les 10 premiers jours du mois par superstition. Nous ne voulons pas porter de jugement sur les us et coutumes culinaires des pays que nous visitons: juste avoir l'esprit curieux et débarrassé des préjugés pour comprendre la vie des gens là bas. Nous apprenons, plus tard dans notre voyage, que les pêcheurs isolés dans la baie d'Halong ne pouvant pas se permettre de se payer la viande sur le continent, ont choisi de consommer de la viande de chiens.

Pour le déjeuner, nous nous sommes installés dans un restaurant qui ne paie pas vraiment de mine au premier abord: des murs décrépis, la peinture écaillée, la cuisine sur le trottoir, dans un coin de la salle une jarre avec une décoction de serpent! Une touche de délicatesse avec une jolie rose fraiche ornant chaque table. La tv est allumée sur un film doublé par une voix off unique et féminine: elle fait tous les personnages. Mais tout à fait sympathique et populaire, sans prétention. Nous sommes les seuls clients. Nous prenons du canard à l'orange: très bon! Bon souvenir.

Le soir, retour dans la Vieille Ville de Hanoi, nous prenons un café au hasard de notre ballade: "Le Malraux" (2 Hang Bong, Hanoi, Vietnam). Vous me direz, que vient faire un homme politique et écrivain français comme Malraux à Hanoi?! Vous avez deviné qu'il a visité l'Indochine. Il a essayé de revendre des statues volés là bas! Voila pour la petite histoire. Dragounet prend du riz avec viande de porc et moi, Lilou, une soupe Phô, bien sur!!! Elle est très bonne. Décor agréable, un canapé pour prendre un verre, des tables en bois, lumière tamisée, le cadre est plutôt plaisant. Nous terminons la soirée par une ballade nocturne dans les petites rues de la Vieille Ville qui restent très animées.

A la recherche du "Phô 24" à Hanoi, Vietnam

Toujours au Vienam mais nous sortons de la Vieille Ville. Nous vous emmenons à plusieurs km au sud de la Vieille Ville de Hanoi, nous partons à la recherche d'un fast food de Phô: le "Phô 24" (This Sach Str., Hanoi, Vietnam)!

Nous sommes très curieux de voir à quoi peut ressembler un fast food de ces fameuses soupes de nouilles que moi, Lilou, j'affectionne particulièrement. Finalement, après une longue ballade, on peut dire que c'est loin mais c'est bon! En fait, c'est un restaurant tout simplement, je ne trouve pas vraiment de point commun avec les fast foods comme on le conçoit ici en occident. Il faut savoir qu'en Asie, les locaux mangent souvent sur le pouce, et la plupart des plats typiques qu'on mange au quotidien sont vite prêts à déguster, d'où les étals dans les rues etc. Le décor est contemporain et minimaliste, des serveurs nous prennent la commande et nous servent à nos tables. Durant notre séjour, j'ai goûté, de nombreuses soupes Phô, du fast food, au restaurant plus onéreux, il faut reconnaitre que la soupe Phô du "Bambou" à Paris 13ème est la meilleure selon moi (voir post de janvier 2009). Je n'ai pas retrouvé toute la richesse des saveurs du bouillon de cette soupe dans les restaurants où nous avons mangé au Vietnam. Par contre, nous avons découvert et beaucoup aimé d'autres spécialités locales, moins connues, tout le charme est là. Donc, dans un tel voyage, ne pas hésiter à essayer LA spécialité typique du village ou de la région qu'on ne retrouvera pas ailleurs.

Le restaurant "Garden" à Hanoi, Vietnam et le spectacle des marionnettes sur l'eau

Le porc cuisiné au lait de coco et le boeuf servi dans une noix de coco au "Garden":

Spectacle de marionnettes sur l'eau:


Nous voila de nouveau à Hanoi, dans la Vieille Ville, nous allons essayer un restaurant qui se trouve au fond d'une cour le "Garden" (36 Hanf Manh, Hanoi, Vietnam).

Le cadre est joli, une cascade le long d'un mur de la cour où on choisit de s'assoir pour profiter de la fraicheur du soir. Dragounet se prend du porc cuisiné au lait de coco et agrémenté de cacahuètes, et moi, Lilou j'opte pour le boeuf au coco. Le plat de Dragounet est excellent!!! Je crois que nous avons tellement aimé qu'on aurait bien léché la sauce qui restait dans l'assiette. C'est doux, goûteux, le petit côté sucré du coco se marie très bien avec la viande de porc. La viande est fondante. Un délice! La présentation est simple mais soignée, sur une feuille de bananier. Celle du boeuf au coco est encore plus originale: dans une noix de coco! Là, j'ai beaucoup de sauce, c'est presqu'une soupe! Le goût est aussi très bon , c'est bien cuisiné. Nous avons tellement aimé que nous y sommes retournés plus tard durant notre séjour.

Nous avons continué notre soirée par un spectacle traditionnel de marionnettes sur l'eau. Le théâtre se trouve à proximité du lac Hoan Kiem, au sud de la Vieille Ville. La beauté naïve des marionnettes de bois un peu usées nous émerveillent. Elles semblent danser à la surface de l'eau. En réalité, les manipulateurs se tiennent immergés dans l'eau jusqu'à la taille et travaillent cachés, derrière un rideau occultant. Plusieurs tableaux de la vie vietnamienne défilent sous nos yeux: le buffle qu'on emmène au champ, la pêche avec les marionnettes-poissons qui sautent hors de l'eau, les animaux mythiques comme le phoenix et le dragon qui dessinent une danse pyrotechnique devant nos "ohhhhh" et nos "ahhh"!!!!, on aurait dit une salle de gamins devant de nouveaux jouets! Très rafraîchissant! Un spectacle très prisé mais incontournable. N'oubliez pas de réserver vos billets un peu à l'avance si vous y allez.

dimanche 1 février 2009

Un thé parfumé à la mangue à "La Fourmi Ailée", Paris 5ème

Des livres et encore des livres sur des étagères:

Le fondant au chocolat qui accompagne le thé à la mangue:

La mezzanine:


Vous venez vous réchauffer avec nous au salon de thé "La Fourmi Ailée" (8 rue du Fouarre, 75005 Paris, tél: 01 43 29 40 99, métro: Maubert Mutualité)?

Aujourd'hui, il fait beau: grand soleil d'hiver mais qui dit hiver dit il fait très froid! Quoi de mieux qu'un salon de thé pour manger une gourmandise et papoter un peu! Nous voila au chaud dans cette belle salle. 4 m de plafond, des étagères de livres en guise de décoration, lumières tamisées parsemées entre les bouquins et ce petit côté rétro dans les banquettes jaunes: on se sent à l'aise, l'ambiance est sympa. Une mezzanine tout à fait charmante surplombe le tout. Pour la petite histoire, à une époque, ce lieu a servi à des cours pour les étudiants assis sur des bottes de pailles (qu'on appelait fouarre d'où le nom de la rue) posées à même le sol en terre; plus tard, c'est devenu une librairie féministe dont la décoration d'étagères de livres, est restée. En ce moment, le thé à la mangue est délicieux, servi dans une théière en fonte, on l'a dégusté avec un fondant au chocolat et une tarte aux pommes. La salle est vite remplie de monde mais on se sent bien dans nos banquettes. Un moment bien agréable avant une ballade parmi les bouquinistes au bord des quais de la Seine et devant Notre Dame de Paris. Une bonne adresse, pourquoi ne pas essayer les plats à la prochaine visite!

Okonomiyaki chez "Aki" et épicerie japonaise, Paris 2ème

La crêpe-omelette garnie japonaise: Okonomiyaki:



Ce soir, nous voici partis pour goûter à une spécialité japonaise d'Osaka: les okonomiyakis (sorte de "crêpe" copieusement garnie) au restaurant "Aki" (11 bis rue Sainte Anne, 75001 Paris, tél: 01 42 97 54 27, métro: Pyramides).
La décoration est minimaliste mais le vrai spectacle c'est devant les fourneaux qui sont ouverts, on peut même manger devant si on s'assoit au "bar". Au sous sol aussi, on y trouve une partie cuisine. Nous arrivons tôt (18h 30) pour dîner à l'heure japonaise! C'est un bon plan car on a le choix des places, 30 minutes plus tard, les 2 niveaux commençaient déjà à être bondés. Notre commande est passée: Okonomiyaki au porc pour Dragounet et aux crevettes pour Lilou. En attendant, on se réchauffe avec notre thé vert : un thé qui a une odeur d'herbe fraîchement coupée. Nous, nous adorons ce petit goût authentique et tellement particulier: pour l'apprécier, il vaut mieux avoir le palais averti. Notre plat arrive, encore grésillant sur sa plaque en fonte. Comme instrument, en plus des baguettes, nous avons une raclette pour découper et décoller notre "crêpe". C'est à base, entre autres, d'oeuf, de légumes finement découpés, de la garniture de notre choix, un peu de gingembre, d'une sauce sucrée salée et de fromage fondu dessus. Surtout, parsemés sur le dessus, des copeaux de poissons séchés, si fins qu'on a l'impression qu'ils dansent sous l'effet de la chaleur! Très amusant à voir!!!! Pour le goût, c'est vraiment à essayer, nous n'avons jamais testé de telles saveurs simultanément: un peu amer, sucré-salé, poisson séché. Un goût assez surprenant au final, pour ne rien vous cacher! Pas de dessert au menu, comme dans la plupart des restaurants asiatiques, ce n'est pas leur truc.

Nous décidons plutôt de faire un tour dans l'épicerie japonaise, située 46 rue des Petits Champs. Pour tester un dessert typiquement japonais, je vous conseille, les Yokans. Un dessert gélifié (avec de l'agar-agar, une algue) à base de haricots rouges: azuki (mais pas ceux du chili con carne!!! c'est plutôt de la famille des germes de soja). Le yokan cha a un petit goût de thé vert. Lilou, elle aime bien, elle trouve ça plutôt léger et pas trop sucré. Dragounet, il n'aime pas trop. Juste pour goûter, l'idéal sont les petites portions disponibles. L'épicerie vaut le détour pour sa caisse: la vendeuse vous facture et vous invite à déposer votre argent liquide dans une machine devant vous, qui compte et vous rend automatiquement votre monnaie. Gadget typiquement japonais! On adore.

A bientôt pour d'autres aventures japonaises!