Kyoto rassemble plusieurs temples et monuments classés au Patrimoine mondial de l'Unesco. A ce titre, ils sont préservés, mis en valeur, c'est un plaisir à visiter, de très beaux édifices.
Le Kinkaku ji, le temple d'Or, pour ses façades recouvertes de feuilles d'or, est un incontournable à Kyoto. Très visité, bien sur, on ne ressent alors pas toujours la "zenitude" des lieux. Mais le site vaut le détour. A l'origine, cet édifice était la villa d'un shogun (dirigeant militaire de l'ancien Japon) reconverti en temple à la mort de ce dernier.
Qui dit Kyoto, dit geisha! Nous avons pu en croiser dans les rues de Gion. La vie d'une geisha c'est d'abord une vie consacrée aux arts classiques japonais: la cérémonie du thé, l'ikebana, la poésie, la littérature japonaise, la danse, les instruments de musique comme la flûte, tambour ou shamisen, les chants traditionnels... Initialement, elles commençaient dès le plus jeune âge mais maintenant, elles débutent dans des écoles réputées à Kyoto, à l'adolescence. Nombre de jeunes filles rêvent de devenir geisha mais nombreuses sont celles qui vont abandonner en cours de formation à cause de l'extrême rigueur qu'il faut supporter. L'habillement d'une geisha se compose, entre autres, du kimono et du obi. Le obi, la ceinture de soie de plusieurs mètres de long nécessite l'aide d'un "habilleur" professionnel. Les kimonos sont très coûteux car fabriqués à la main. Ils peuvent s'élever à 6000 euros, et une geisha en pleine carrière se doit d'en posséder plusieurs dizaines, qu'elle doit porter selon les saisons, et jamais le même avec un même hôte.



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